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Le constat

  

Introduction

De la même manière qu’il nous a fallu admettre que la terre n’est pas le centre de l’univers comme le prétendait la religion, il nous revient maintenant de convenir que l’homme n’est pas le centre de toutes choses comme le soutient l’humanisme.

 

L’humanisme, n’est-il pas qu’un leurre ?

L’humanisme implique naturellement, dans l’inconscient collectif, un esprit d’unicité, que nous adoptons volontiers comme principe moral, tellement il paraît juste. Nous comprenons instinctivement le lien qui nous unit avec tout ce qui constitue notre environnement pour en conclure, avec humilité, que nous ne pouvons faire ce que nous voulons arbitrairement, et que nous devons agir dans un accord implicite avec tout ce qui existe. Un sentiment d’harmonie raisonne en nous, qui nous incite à ne pas suivre aveuglément nos pulsions égoïstes et à accepter les contraintes habituelles de la vie comme autant d’expériences nécessaires, pour mieux se connaître et s’élever vers toujours plus d’harmonie universelle.

Comment, alors que la conscience humaniste qui porte notre société est sensée nous guider harmonieusement, en sommes-nous arrivés à nous fourvoyer autant ? Il n’est plus besoin de prouver que notre façon de vivre détruit systématiquement l’écosystème planétaire et appauvrit dramatiquement l’environnement humain.

Notre frilosité à engager des actions salvatrices pour endiguer les catastrophes écologiques annoncées est désespérante. Nous nous en dédouanons en estimant de manière pathétique que ce sera le travail des générations à venir ; nous pouvons même aller jusqu’à nous justifier, en épousant dangereusement l’idée guerrière que l’homme est créé pour dominer la planète, s’octroyant un droit naturel à massacrer les terres, les forêts et les animaux. 

Sur le plan sociétal, nous nous rallions à une pensée unique qui s’impose à nous de manière insidieuse et lancinante ; pour nous convaincre que tout va bien alors que nous sommes persuadés du contraire ; pour nous encourager à déconstruire nos modèles traditionnels, spirituels et moraux, au risque de nous plonger dans le chaos d’un monde sans repère ; pour promouvoir le culte de l’ego, au détriment de l’esprit de critique et d’objectivité pourtant si nécessaire à la compréhension des changements permanents qui bousculent notre cadre de vie.

On prête à l’humanisme des valeurs de chaleur humaine, de générosité et encore de bienveillance. Mais, ce mouvement culturel né au XVIème siècle, n’est-il pas qu’un leurre ? En plaçant l’homme au centre de toutes choses, l’humanisme n’a-t-il pas précipité l’humanité dans un matérialisme exclusif qui s’avère destructeur des valeurs qu’il prétend défendre et qui éteint dramatiquement la vie sur terre ?

 

Un matérialisme triomphant et arrogant.

L’humanisme est la doctrine philosophique qui a façonné ce que nous sommes devenus et dont il est primordial de comprendre le fondement pour maîtriser notre avenir. Dès ses origines, ce courant de pensées se caractérise essentiellement par le souhait d’instaurer le temps de « l’homme sans Dieu ». Concept matérialiste, dont  Baruch Spinoza, au XVIIème siècle, est le principal précurseur. Afin d’en terminer avec le Dieu des religions  transcendant, dont la réalité subtile se situe au-delà de la raison propre à l’être humain, il institue le « Dieu Nature », de principe immanent, donc connaissable. Pour Spinoza, la Nature englobe l’infinité de Dieu qui reste ainsi limitée dans un système de causalité où tout est explicable et où tout ce qui n’est pas explicable n’existe pas ; l’être humain peut croire alors qu’aucune connaissance ne lui échappe ou ne lui échappera.

Cette volonté de placer l’homme au centre de toutes choses s’imposera au fil du temps et, avec elle, s’installera l’idée folle de l’ego tout puissant. Ce qui générera deux conséquences particulièrement bouleversantes pour l’humanité.

Dans la sphère spirituelle, la verticalité transcendante disparaîtra petit à petit au profit de l’horizontalité immanente et, pour s’aligner sur l’évolution de leurs pratiquants, les religions se laïciseront : elles abandonneront petit à petit l’essence moniste et transcendante qui aurait du rester le fondement de leur doctrine et se porteront vers toujours plus de dualisme teinté d’anthropomorphisme et donc de matérialisme.

Sur le plan matériel, l’individualisme deviendra la norme sociale et morale de nos sociétés et sera à l’origine de l’économie capitaliste, devenue aujourd’hui référence mondiale, dont on dit que « C’est un mauvais système mais que les autres sont pires. » pour excuser son agressivité sans limite envers la nature et l’être humain lui-même.

Au final, un matérialisme triomphant et arrogant s’est répandu dans le monde entier, causant la perte des valeurs traditionnelles, morales et religieuses qui faisaient le ciment de nos sociétés.

 

C’est la fin d’un monde.

En occident et notamment en France, la civilisation judéo-chrétienne s’est vidée de sa substance, entraînant l’effondrement de la France profonde qui avait permis d’assimiler des générations d’immigrés. En perdant son âme et avec elle sa capacité d’assimilation, la France connait une déstabilisation de plus en plus préoccupante. D’une manière générale le matérialisme et le capitalisme, qui sont devenus la norme économique mondiale, génèreront partout les mêmes débordements qu’en France. Nous pouvons d’ores et déjà prédire que les mouvements d’immigrations qui perturbent nos sociétés et dont l’actualité nous porte à croire qu’ils se radicaliseront de plus en plus, ne pourront être maîtrisés uniquement par la gestion du nombre d’immigrés à accepter ou pas dans tous les pays ; sauf à créer des protectionnismes extrêmes qui poseront sans aucun doute de sérieux  problèmes d’ordre humanitaire et politique.

Par ailleurs, nous ne saurons répondre aux défis soulevés par les plus que prévisibles catastrophes climatologiques à venir et les très plausibles conflits géopolitiques internationaux qui peuvent en découler, en continuant à se satisfaire de réponses suffisantes et présomptueuses telles que : « Il suffit de réunir une conférence internationale multilatérale ! Nous sommes tout de même les enfants des lumières ! Faisons confiance à la science !». Autant de belles pensées humanistes et progressistes dont on se satisfait pour finalement, comme à l’habitude, triturer les problèmes sans rien changer à leur véritable cause : le matérialisme exclusif de nos sociétés.

L’humanité affronte un vrai drame existentiel. Le « Dieu Nature » de l’humanisme, en devenant le  modèle matérialiste du monde entier, a eu pour conséquence de jeter l’être humain dans un individualisme destructeur de sa propre humanité : cette conscience innée d’unicité qui lui servait de boussole. Rendus vulnérables, des milliards d’êtres humains de par le monde se persuadent qu’ils croient encore en ceci ou en cela et même en Dieu, mais leur individualisme exacerbé par le matérialisme triomphant les plombe littéralement et tristement dans une société de consommation féroce, invasive et sans scrupule.

C’est la fin d’un monde.

 

Une mutation d’un monde à un autre !

La mondialisation et les progrès soudainement exponentiels des nouvelles technologies nous font basculer dans un monde éminemment nouveau, qui se construit sur les cendres de ce qui faisaient nos valeurs. Pour répondre à ce défi majeur, il ne s’agit pas de nous livrer à une cure de « déconstruction » comme cela devient la mode dans certains milieux communautaires progressistes ; nous devons nous réinventer.

Un changement radical s’impose à nous, qui ne ressemble en rien aux grandes crises historiques que l’humanité a pu connaître au cours de son évolution. Nous sommes confrontés à une mutation qui nous propulse non pas d’un monde à un autre mais d’une ère à une autre.

Depuis la préhistoire, en passant par l’antiquité, le moyen-âge, les temps modernes, et l’époque actuelle, la véritable histoire de l’être humain, c’est Dieu ; le seul Dieu transcendant ; celui pour lequel il est dit que l’on doit mourir à sa vie pour vivre ; celui qui est l’Existence elle-même ; qui est tout ce qui est ; celui qui est dans tous nos gestes, dans tous nos actes, mais, qu’on ne ressent plus lorsque, trompé par l’individualisme, on ne jure plus que par le bien-être de son corps et de son petit moi égotique.

Toutes les batailles historiques de l’humanité, menées tambour battant durant des millénaires, n’ont été livrées que pour soutenir ou se libérer de ce Dieu là.

Afin d’assouvir un besoin irrépressible et égotique de connaître par lui-même la vérité de l’Existence, sans avoir à dépendre de quelque divinité que ce soit, l’être humain a longtemps cheminé côte à côte avec les religions en attendant le moment de s’en émanciper ; ce qui s’avéra possible au moins en partie avec l’humanisme à partir du XVIème siècle, et qui est devenu totalement effectif avec l’avènement des nouvelles technologies et la mondialisation.

Nous vivons la fin de cette très longue période historique déterminée par la violence d’une humanité perdue où même les religions ont fini par céder aux charmes des sirènes ensorceleuses du culte du moi.

  

Un nouveau monde.

Si un monde se termine, un autre s’offre potentiellement à nous. Encore faudra-t-il comprendre et accepter que nous ne survivrons pas à une civilisation qui ne prend en compte que les besoins matériels de l’être humain.

L’être humain n’est pas constitué uniquement de son corps et de cette part d’esprit qui fait sa personnalité, l’ego. Cet ensemble « corps-ego » auquel on peut rajouter la nature toute entière n’est qu’une apparence matérielle de son intégrité infinie.

Nous devons entendre que la survie de l’être humain dépend essentiellement de sa sensibilité spirituelle, intime, infinie, indéfinissable et donc immatérielle, qui constitue un lien indéfectible, vital et transcendant avec tout ce qui existe et donc avec l’Existence elle-même, qui n’est finalement rien d’autre que Dieu. Ce n’est pas la nature qui est Dieu, c’est l’Existence ; la nature n’existe pas en dehors de l’Existence, seule l’Existence est. Plus une société ignore cette spiritualité, qui se caractérise par la conscience d’Être, plus elle connaît le déséquilibre, et au paroxysme de l’ignorance, elle meure.

C’est ce que nous pouvons entrevoir dans un parallèle avec la philosophie Sâmkhia. Un concept ontologique développé en Inde vers le VIème siècle pour aider les yogis à ne pas se perdre dans les contraintes de la technique infiniment subtile des asanas et du pranayama, au point d’en oublier leur but ultime : se libérer de l’emprise de l’ego afin d’atteindre le Nirvana. La vie y est schématisée ainsi : d’abord, il y a le « Purusha » –  l’Être, l’Existence ou Dieu – et, parce que le Purusha existe, se crée la « Prakriti » – l’univers ou la nature – qui comprend bien entendu les êtres humains ; il est dit que le Purusha est sans attribut d’aucune sorte, d’une pureté indicible et que la Prakriti se crée, se perpétue et s’efface dans le Purusha sans que ce dernier ait fait quoique ce soit ; il est rajouté que le Purusha est « Néti-néti. » c'est-à-dire, ni une montagne, ni un ruisseau, ni un arbre, ni quoique ce soit, qu’il n’est pas définissable ou atteignable par la pensée de l’être humain.

On comprend bien que la Prakriti ne saurait survivre en dehors du Purusha, sans pour autant être le Purusha. Cette réflexion allégorique confirme que, si l’être humain s’obstinait à vouloir se séparer de Dieu (l’Être), soit en tentant de l’assimiler à la nature immanente comme le fait la philosophie Spinozienne, soit en en niant l’existence transcendante par un matérialisme exclusif, ce serait pour lui comme scier la branche sur laquelle il est assis.

Nous devons accepter de nouveaux repères ontologiques pour intégrer dans notre environnement matériel par principe immanent une réflexion métaphysique, propre à notre infinité transcendante d’ordre spirituel.

Comment se remettre en question, afin de  générer des changements radicaux nécessaires à notre survie ? Peut-être nous suffit-il tout simplement d’observer avec un regard objectif et critique ce qui se passe très concrètement autour de nous et d’accepter les faits qui montrent aisément l’inconséquence de notre manière de vivre.

 

Le Travail n’est plus espoir d’épanouissement.

La plupart des grandes entreprises, qu’elles soient publiques ou privées, n’offrent plus un environnement professionnel qui réponde au besoin valorisant de se sentir utile et d’envisager un avenir meilleur ; situation angoissante qui n’incite pas à s’investir dans son travail. Comment croire encore aux vertus du travail !? Seuls les cadres diplômés peuvent espérer une évolution significative de leur statut et les anciens cadres sont le plus souvent mis au placard jusqu’à leur départ. Quant aux employés, ils sont réduits à des tâches uniques avec des objectifs facilement quantifiables, encadrés par des logiciels élaborés avec l’appui de l’intelligence artificielle ; aucune émulation n’est envisageable ; la compétence individuelle n’est pas souhaitée afin de ne pas gâcher la sacro-sainte règle non-dite mais bien réelle de « l’employé jetable comme un kleenex », qui veut que « n’importe qui »  soit remplaçable par « n’importe qui » ; le tout baignant dans une ambiance pernicieuse qui rappelle insidieusement que « tout va bien » et que si tu ne le ressens pas ainsi « tu dégages ». Paradoxalement, bien que tout le monde souffre de cette situation malsaine, personne ne s’en plaint ouvertement, sans doute pour ne pas être ostracisé, donnant l’impression erronée que ça ne gène pas tant que cela qu’il en soit ainsi.

On peut remarquer par ailleurs que l’individualisme extrême dans lequel nous plonge notre société, exacerbe dangereusement le sentiment de toute puissance des ego et nous aveugle au point que l’idée même de devoir travailler, pour quelqu’un d’autre ou pour une entreprise, devient incongrue.

Ce sentiment de recul par rapport à l’intérêt que devrait apporter le travail est encore renforcée par la réalité économique : la valeur du travail ne fait plus partie des fondamentaux de la bourse ; pour gagner de l’argent il suffit de faire travailler l’argent.

 

Le revenu universel et le gap.

Les économistes les plus patentés acceptent de plus en plus volontiers l’idée d’un revenu universel, mais cette option n’est pas avancée pour le bien des travailleurs. Les décideurs sont dramatiquement conscients du gap à venir, qui générera une insupportable différence entre ceux qui, accédant aux produits de la bourse, profiteront de toutes les évolutions scientifiques prévisibles et les simples travailleurs démunis. Ce gap sera d’autant plus accentué qu’une économie agressive, basée sur les nouvelles technologies éliminera  de plus en plus de nombreux postes de travail. Pour les nantis, le gap est synonyme de révoltes potentielles qui freineraient la productivité si vitale au capitalisme, « alors le revenu universel, pourquoi pas, pour la paix sociale ! » lâchent-ils d’un air faussement accommodant.

 

Des centaines de milliards d’euros, de dollars, de roubles et de yuans.

Il semble décidément que toutes les décisions, que la conjoncture internationale nous oblige à prendre, démonétisent toujours d’avantage la valeur du travail ; la crise du coronavirus l’a définitivement déconnectée de l’économie.

Comment croire encore aux vertus du travail quand les banques centrales peuvent fabriquer en quelques semaines des centaines de milliards d’euros, de dollars, de roubles et de yuans et renflouer à volonté les caisses des états en leur prêtant sans condition des sommes astronomiques, qu’ils ne rembourseront certainement pas ; il serait possible de placer comptablement ces sommes « restantes à récupérer » au fin fond du bilan des banques centrales jusqu’à ce que par magie, tous les pays s’entendent pour les faire disparaître.

 

On ne rembourserait plus ses dettes !

Quant aux prêts engagés si promptement et si généreusement par les états auprès des institutions spécialisées, on ne les rembourserait pas non plus : dans ce genre d’emprunts les états ne remboursent pratiquement jamais le capital, « La dette roule. » dit-on…tant que tout va bien. A chaque échéance, on renouvelle les emprunts, si bien que seuls les intérêts nous coûtent. Cela tombe bien puisque justement les taux d’intérêts ont tendance à rester négatifs ces dernières années et le resteront sans doute…tant que tout va bien. Tout dépend de l’inflation, paraît-il. « Il n’y aura plus d’inflation ! » criaient en cœur les économistes au début de la crise du coronavirus, mais la voila qui revient déjà. Si le mouvement inflationniste persiste, les taux d’intérêts augmenteront et les budgets des états exploseront.

 

A par ça, tout va bien, on maîtrise !

Mais pour ceux qui majoritairement gagnent juste assez pour payer les factures en fin de mois, les autres qui n’y parviennent plus et ceux qui n’ont que la rue et pour ami leur chien, cela ne passe pas. A quoi bon travailler ! Pas besoin d’être expert en économie pour comprendre que les états ne remboursent pas forcément leurs dettes ; que s’il y a un problème, les banques centrales  fabriquent des billets. Pas besoin d’être expert pour se rendre compte que l’économie nous fait basculer dans un monde qui tue la valeur du travail, épousant ainsi l’hérésie individualiste et progressiste qui donne le sentiment fou que tout est possible et qu’on pourrait vivre sans travailler.

 

Les experts et le « quoi qu’il en coûte » !

Nous voilà, uni-formatés, enfermés dans des cases et bercés par une pensée unique qui rappelle à longueur de communication comment notre entreprise, qu’elle soit privée ou d’état, est évidemment soucieuse de perfection universelle ; inspirée d’humanisme bienveillant ; respectueuse de l’action durable ; dotée d’une conscience écologique sans faille ; soucieuse de parité ; pleine d’attention envers les  genres, favorable à la non-race, à la non-couleur de peau, à la non différence, à la non-société comme avant. Tout simplement ; une seule règle : pas de règle et toujours la petite musique de la pensée unique qui flatte l’ego du personnel, des clients, des usagers et qui fustige ceux qui ne veulent pas suivre, « dégagez ».

En tête de gondole les sciences du  bien-être et du culte du moi  explosent ou, comment passer sa vie à regarder son nombril, pendant qu’en haut lieu on s’ingénie à creuser toujours plus le gap ! Des experts s’affairent à mettre les êtres humains dans des cases grâce à l’intelligence artificielle pour mieux les gérer. Il n’y a plus d’êtres humains ; il y a des cases avec tâche unique, objectifs et musique douce de bien-être idyllique diffusée à profusion, « Vous êtes beau, votre entreprise est performante grâce à votre talent… ».

Ainsi conditionnés en case, nous nous en remettons docilement à d’autres experts, par exemple ceux du « dataisme » dont la tâche consiste à nous transformer en algorithmes, pour mieux nous pister et nous manipuler au gré des réseaux sociaux ; ou encore ceux qui nous dirigent, couronnés d’études certainement très supérieures pour qu’ils soient parvenus à inventer le dernier cri des engins à protéger les riches, le « Quantitative Easing » ou « QE ».

 Grâce à ce « QE » les banques centrales qui avaient pour rôle la stabilité financière et monétaire, deviennent des planches à billets, qui soutiennent « quoi qu’il en coûte » les marchés et les états indépendamment de leur fiabilité ; sans compter que l’utilisation du « QE » crée automatiquement une hausse de la valeur des titres détenus par les banques, les assurances, les fonds d’investissement et les ménages fortunés donc par les riches qui deviennent encore plus riches. Sans nul doute ce « QE » est un magnifique outil pour rassurer les décideurs qui devront gérer les catastrophes inéluctables prévisibles, mais malheureusement c’est aussi le meilleur moyen de ne pas les encourager à agir puisqu’ils seront protégés « quoi qu’il en coûte ».

 

Ce que nous sommes devenus.

Pas besoin d’être expert pour constater que l’individualisme exacerbé, engendré par le matérialisme exclusif de l’humanisme, en réduisant la conscience d’Être à la conscience d’être le corps, nous plonge dans le transhumanisme ; la terre devient un désert de pauvres avec des oasis de riches. Pas besoin d’être expert pour constater le rapprochement à faire avec ce que les scientifiques nous révèlent : nous vivons une nouvelle époque géologique, l’anthropocène qui voit l’espèce humaine devenir le principal responsable des changements qui affectent si dramatiquement la Terre.

Il nous faut comprendre avec la plus grande justesse et accepter avec bienveillance et amour le constat de ce que nous sommes devenus pour éveiller en nous la conscience d’Être, afin de nous engager, confiants et harmonieux, vers une nouvelle ère.

 

La conscience d’Être.

Si l’être humain se limite à la conscience d’être le corps, il perd son enracinement naturel et s’étiole jusqu’à disparaître ; quand il tend vers la conscience d’Être, les choses du monde s’harmonisent d’elles-mêmes. Notre véritable libre arbitre réside en ce que nous avons le choix de tendre vers la conscience d’être le corps ou la conscience d’Être. Au stade d’effondrement que nous connaissons il est temps de retrouver nos racines et de placer la conscience d’Être au centre de toutes choses.

 


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